• la fée carabosse

    Les bois de Guémené-Penfao abritent, outre des décors naturels somptueux, quelques personnages fabuleux venus du fond des âges. A proximité, le Don coule doucement entre les prairies grasses et les parois abruptes de schiste ardoisier. De loin, de grands rochers anthropomorphes dominent les lieux : la Roche à la Gente et le rocher de la fée Carabosse. Ce nom lancé à la volée évoque les maléfices, les sortilèges et les enchantements. Ces créatures pétrifiées sont des gardiennes immuables aux pouvoirs insoupçonnés. Guémené tire son nom du breton "gwenn menez", montagne blanche, plus exactement "montagne sacrée. En des temps très reculés, sur les promontoires rocheux, druides et druidesses célèbraient la déesse-mère Dana, qui a d' ailleurs laissé son nom au Don. C'était une époque magique : les hommes vivaient en harmonie avec la nature et les éléments. Puis, un nouveau Dieu est venu, avec son cortège de saints et de saintes. Les vieilles traditions furent bânnies, les druides persécutés jusqu' au dernier. Carabosse était la dernière grande prêtresse. Moquée, pourchassée par les habitants, elle entra alors en dormition. Parfois elle s' éveille et hante les bois ; malheur aux inconscients qui croisent alors son chemin! Mais le plus souvent, elle est en son gîte, dans l' attente de jours meilleurs, lorsque les hommes redeviendront sages.

    source : l' héritage des korrigans


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