• Il existait jadis un serpent gigantesque à tête humaine qui hantait la Vilaine et provoquait d" épouvantables dégâts. Un jour de printemps, un chevalier se présenta aux portes de Rennes et annonça qu' il venait tuer cette "bête du diable". Il alla à la rencontre du dragon, qu'il réussit à vaincre en le tranchant en 2 d' un coup de son épée.

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    Cela s' est passé un 23 avril, le jour de la fête de Saint Georges. Pour les rennais, aucun doute n' était possible : St Georges lui-même était venu pour les délivrer de cette créature diabolique...

    source : Bretagne celtique : mythes et croyances


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  • Les bois de Guémené-Penfao abritent, outre des décors naturels somptueux, quelques personnages fabuleux venus du fond des âges. A proximité, le Don coule doucement entre les prairies grasses et les parois abruptes de schiste ardoisier. De loin, de grands rochers anthropomorphes dominent les lieux : la Roche à la Gente et le rocher de la fée Carabosse. Ce nom lancé à la volée évoque les maléfices, les sortilèges et les enchantements. Ces créatures pétrifiées sont des gardiennes immuables aux pouvoirs insoupçonnés. Guémené tire son nom du breton "gwenn menez", montagne blanche, plus exactement "montagne sacrée. En des temps très reculés, sur les promontoires rocheux, druides et druidesses célèbraient la déesse-mère Dana, qui a d' ailleurs laissé son nom au Don. C'était une époque magique : les hommes vivaient en harmonie avec la nature et les éléments. Puis, un nouveau Dieu est venu, avec son cortège de saints et de saintes. Les vieilles traditions furent bânnies, les druides persécutés jusqu' au dernier. Carabosse était la dernière grande prêtresse. Moquée, pourchassée par les habitants, elle entra alors en dormition. Parfois elle s' éveille et hante les bois ; malheur aux inconscients qui croisent alors son chemin! Mais le plus souvent, elle est en son gîte, dans l' attente de jours meilleurs, lorsque les hommes redeviendront sages.

    source : l' héritage des korrigans


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  • Cette histoire se passe à Avessac, petite commune du pays de Vilaine, à quelques kilomètres du bourg de Redon. D' habitude tranquille, le petit village allait être perturbé par des phénomènes inquiétants. Depuis quelques semaines, des villageois assurent avoir vu un grand loup sombre dressé sur ses pattes de derrière. Il rôde dans les hameaux, vers la Sicardais, gratte aux portes et aux fenêtres, apparaît tout à coup sous les phares des voitures...Pas de doute, la bête est là! Très vite, la presse amplifie le phénomène et on parle de loup-garou. De là chacun commence à suspecter son voisin de se transformer en loup-garou à la nuit tombante, les jours de pleine lune. Un soir de Janvier, la pleine lune arrive. C'est une pleine lune spéciale car cette nuit-là il y aura une éclipse totale. Pour certains, c'est sûr, la couleur rouge de la lune est la couleur du sang! Certains sont cloîtrés chez eux, d'autres entament une ronde de surveillance...dans leur voiture. D'autres s' arment de fusils, on ne sait jamais! Le journaliste local, quant à lui, ne veut pas râter ce scoop et s' aventure aux alentours de La Sicardais, ce lieu-dit,où d' après la légende, une histoire de loup-garou défrayait déjà la chronique au Moyen Age. Il arpente le hameau, armé de son appareil photo, le sac plein de pellicules, frigorofié par le brouillard givrant qui tombe sur la nature. Soudain, il entend un hurlement lugubre à vous glacer le sang! Complètement affolé, ses doigts se crispent sur l' appareil photo et déclenche le mécanisme, qui déroule entièrement la pellicule en un instant! Au même instant, il est bousculé par une bête velue et puante, qui le renverse dans un fossé plein d' eau et de ronces. Juste avant de s' évanouir, il entend des rires s' éloigner avec l' animal. Ramassé par d' autres villageois, le journaliste raconte son aventure, persuadé que les rires étaient ceux des gamins qui s'étaient déguisés en loup-garou afin de terroriser le village!C'est sûr, ce n' était qu' une farce! Très déçu, il jetta la pellicule de son appareil à la poubelle.

    Quel dommage!Car si il avait fait tirer ce film, déclenché par sa frayeur, il aurait vu de drôles de petits bonhommes, juchés l' un sur l' autre, camouflés sous une vieille peau de chien, qui auraient tout autant défrayé la chronique que la vision du loup-garou!

    Vous ne devinez pas? C'était des korrigans bien sûr...

    source : l' héritage des korrigans


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  • Cette histoire se passe à Massérac, petit village de pêcheurs et autrefois de sorciers. Aujourd' hui, on y pratique la pêche pour le plaisir. Toute cette région est en rapport étroit avec l' eau, et pour Massérac, on trouve l' eau du Don, de La Vilaine, du lac de Murin, au fond duquel il y aurait un village englouti. Parfois, un étrange son de cloches venu des profondeurs affole les oiseaux...

    Un jour, l' un des pêcheurs qui avait posé ses filets au lac de Murin dans un endroit connu de lui seul pour son abondance en poissons, son bateau se trouva tout à coup secoué et il manqua de chavirer. Autor de lui, il aperçut une forme visqueuese ; l' eau bouillonnait dans un grondement sourd, puis plus rien...

    "Ce doit être un énorme poisson qui va tout dévorer" se dit-il. Après une bonne nuit de sommeil pour se remettre de ses émotions, le pêcheur reprit sa route dans la direction où il avait la veille posé ses filets, afin d' attraper ce satané poisson! Mais en chemin, il aperçut quelque chose au fond de sa barque, quelque chose de très brillant. Il le ramassa et l' observa attentivement. C' était une écaille large comme deux mains. Nacrée et visqueuse, elle captait le moindre trait de lumière. Très étonné (ce genre d' écaille ne pouvait appartenir qu' à un poisson gigantesque), il décida cependant de relever ses filets. C'est alors qu' il entendit une sorte de sifflement, et plus il s' en approchait, plus l'eau était agitée.

    Tout à coup, de petites créatures immobilisèrent l' embarcation et montèrent à bord.iIls étaient très fins, avec des jambes maigres, couvertes d' écailles narées. Ils avaient des pieds palmés, comme les grenouilles. De longues canines dépassaient de leur bouche, et ils étaient armés de tridents et de coutelas de pierre. Ils prirent alors possession de la barque. Le pêcheur n' osait bouger, tétanisé. Puis il comprit : l' un d' entre eux était coincé dans les mailles du filet et ils venaient le secourir. Alors le pêcheur s' empressa de couper le filet pour délivrer le malheureux, épuisé. La créature libérée, les autres s' empressèrent de le soutenir afin qu' il récupère un peu de force, puis ils disparurent dans les profondeurs du lac de Murin, non sans avoir tenu un moment le pêcheur en respect, comme s' ils décidaient de son sort...

    Le pêcheur, resté seul, médita longuement. Conscient que ses filets étaient dangereux pour ces petits êtres du lac, il détruisit ses filets l' un après l' autre, sans hésitation.

    Aujourd' hui,on sait que dans le bourg de Massérac, un homme possède une écaille nacrée large comme deux mains et que lorsqu'il retourne sur les eaux de Murin, quelquefois il entend des sons de cloches qui viennent des profondeurs...

    source : le monde étrange des fées, elfes, lutins, korrigans, gnomes et autres personnages


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