• Qui n' a jamais rêvé de connaitre la vie éternelle? Qui n' a jamais rêvé de transformer le métal en or? C' est précisément le but que recherche l' alchimie. Cetart est né au XII ème siècle de chercheurs et de sages : en effet, l' alchimie requiert d' être d' une grande sagesse, de remanier son esprit afin de s' élever de celles du commun des mortels, notamment grâce à l' aide de la pierre philosophale, donton sait malheureusement peu de choses. Les alchmistes sont très patients, très cultivés en science, symbolique et magie, et feront tout leur posible pour réaliser leur grand oeuvre, c'est-à-dire l' ensemble des procédés qui permettent de transformer les métaux en or! A ce jour, un homme y serait parvenu, mais un seul! 

    Il s' agit de Nicolas Flamel, un homme qui a vécu à Paris au cours du XIV ème siècle. Il est né en 1330 et était écrivain. Il s' intéressait à l' astrologie, tout en poursuivant ses études. A l' âge de 27 ans, il conta avoir rencontré un ange qui lui aurait montré un livre avec des signes étranges. L' ange lui aurait affirmé que personne ne pouvait déhiffer ce livre, puis disparut. Bien des années plus tard, un étranger pénèra dans l' écoppe où N icolas Flamel travaillait. Il sortit de sa besace un livre étrange. Nicolas le reconnut aussitôt : il s' agissait du livre que l 'ange lui avait montré!

    Il acheta immédiatement cet ouvrage à l' étranger. Puis les recherches commencèrent. Elles furent très longues et très ardues, mais Nicolas Flamel, soutenu par sa femme, voulait à tout prix le déchiffrer. Il all à Compostelle, où le sage Abraham lui donna de précieuses indications. Bien des années plus tard, il réussit à comprendre le contenu de ce livre : il s' agisait d' un ouvrage destiné à fabriquer de l' or! Cependant, il lui fallait un élément indispensable : la pierre philosophale. Cette pierre, nul ne sait où ni comment la trouver... Nocolas Flamel, après des années de recherches, écrit dans son journal, le 25 aril 1383 :

    "J 'ai reproduit l' opération avec la pierre rouge sur une quantité similaire de mercure, que j'ai transmuté en la même quantité d' or" Non seulement il avait réussi à dénicher la pierre philosophale mais en plus ses recherches l' avaient amené au résultat tant attendu depuis de longues années! Avec ce procédé, il devint extrêmement riche, mais ne garda pas cette richesse pour lui seul et oeuvra pour bon nombre de travaux d' intérêt collectif et faisait acte de charité envers les pauvres. Officiellement, il serait mort en 1410, quelque années après son épouse. Mais on dit qu' on peut les apercevoir, lui et son épouse près de leur ancienne paroisse, Saint Jacques De La Boucherie...Pourquoi?Parce qu' ils possédaient la pierre philosophale, qui en plus de transformer les métaux en or, permettait de fabriquer l' élixir de longue vie...

     

    source : encyclopédie du fantastique et de l' étrange


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  • La magie blanche est la magie des magiciens vraiment sages, qui sont désintéressés de toute forme de pouvoir. A tout procédé magique correspondent des planètes, des plants, des pierres précieuses, les métaux, les couleurs. Le sage doit tenir compte de tous ces éléments pour que sa magie soit bénéfque pour lui ou pour les autres hommes.

    La magie noire a principalement pour but de fuire. On développe des sortilèges, des envoûtements, des maléfices. On appelle les fantômes dans des opérations de nécromancie, afin de répandre malheur, mort, maladie, catastrophes individuelles ou collectives, ou alors le magicien l' utilise pour avoir un pouvoir absolusur le monde.

    L' Egypte fut certainement la civilisation qui utilisa la magie la première. Ce sont les égyptiens qui ont inventé la dagyde, petite poupée de cire qui représente symboliquement une personne. Si on inflige des tortures à cette poupée (feu, piqures) la personne qu' elle représente ressentira les mêmes effets que ceux infligés à la poupée. Ce procédé était accompagné de formules et incantations magiques codées. A l' époque, certains étaient condamnés pour avoir utilisé ceprocédé interdit par la loi égyptienne.

    A l' époque, la momification était un procédé magique : au cours de l' embaumement, les prêtres imploraient les dieux de conserver chaque partie du corps intacte en attendant qu' il revienne à la vie. C'est pour cette raison qu' en Egypte, la momification était un rituel sacré. Mais leur magie ne s' arrêtait pas là : on raconte qu' un jour, un magicien égyptien donna vie à une statue en forme de crocodile. Immédiatement, le crocodile se rua sur celui qui avait trahi son pharaon en séduisant la reine, et le dévora !

    Il existe une certaine hiérarchie en magie :

     On trouve d' abord le sorcier de campagne, tout juste bon à jeter des sorts

    Puis vient le magicien qui détient des cnnaissances théoriques sur les forces vivantes de l' univers et qui a longuement étudié

    Enfin vient le mage qui est parvenu à un tel degré de savoir et d' expérience qu' il n' a quasiment plus besoin d' utiliser les forces magiques. Il les possède, tout simplement, comme s'il en était imprégné.

    Le pentacle est une étoile à 5 branches, protectice, utilisée par les mages et les magiciens. Cette étoile est inscrite dans un cercle, imprimée sur du parchemin animal ou gravée sur du métal. A chaque point de l' étoile, on y écrit les noms protecteurs en latin ou en hébreu, ou des signes astrologiques en fonction des opérations que l' on veut effectuer. Il est également conseillé de dessiner un pentacle sur son grimoire avant toute incantaton magique

    source : encyclopédie du fantastique et de l' étrange


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  • Si on en croit les grimoires et les traités de magie retrouvés, beaucoup de magiciens évoquaient les démons.

    Le diable commandant à 6 légions, chacune se composait de 66 cohortes, chaque cohorte comptait666 compagnies et chaque compagnie 6666 démons. Ce qui fait au total plus d' un milliard!...

    Les magiciens qui évoquaient les démons avaient en échange de leurs services un prix fort à payer : celui du don de leur âme et de leur corps à Satan.

    Il existait un grand nombre de formules pour faire appel à un démon, mais le mode opératoire reste le même : l' officiant devait tracer un cercle autour de lui, en prenant garde de ne rien laisser dépasser, sous peine d' être damné. Ce cercle devait mesurer 9 pieds de diamètre, soit sur un plancher avec un morceau de charbon, soit sur la terre nue avec la pointe d' une épée ou avec un couteau de cérémonie nommé arthame. Ces cercles pouvaient contenir des cercles plus petits ou des pentacles. On y inscrivait les différents noms de Dieu et d' autres formules de protection en caractères hébraïques ou arabes.

    Le cercle ne devait être brisé à aucun prix. Il était considéré comme un symbole d' éternité, car il n' avait ni commencement ni fin. C' était la protection de l' officiant contre les forces du mal.

    Mais faire un pacte avec Satan permettait d' obtenir une haute charge, et bien plus encore. En échange de son âme, en renonçant au bien sous toutes ses formes, on pouvait acquérir des pouvoirs s' étendant à la nature toute entière, et combler le moindre de ses désirs.

    Quelques exemples de démons :

    Eurynome : prince de la mort, se nourrissait de cadavres. Les magiciens qui voulaient tuer avaient recours à ses services. Il avait un mufle de goule, des crocs aigus, des pieds et des mains armés de griffes.

    Ronwé : il pouvait traduire toutes les langues, était une sorte de crapaud aux grandes oreilles et à la queue fourchue

    Xaphan : il était chargé d' attiser les flammes de l' enfer. Toujours armé d' un soufflet, il était hideux

    Orobas : il se montrait sous la forme d' un homme ou celle d' un cheval. Il connaissait le passé de l' histoire et savait prédire l' avenir.

    Astaroth : il paraissait quelquefois sous sa forme initiale d' ange déchu, son visage déformé par le mal, et ses ailes brisées. C'était le grand duc des enfers. D' autres fois, il avait les traits d' un homme. Il exhalait une telle puanteur que les magiciens qui l' évoquaient prenaient la précaution de porter un anneau d' argent, censé les protèger contre les miasmes infernaux émanant de sa personne. Comme Orobas, il connaissait parfaitement le passé et pouvait prédire l' avenir, et il possédait une parfaite connaissance des arts magiques ou profanes.

    source : Les mondes enchantés : sorciers et magiciens


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  • Tout d' abord, il fallait connaître une " bonne sorcière", une guérisseuse, qui était capable de faire des contre-charmes.

    - Il fallait mener une vie droite et vertueuse en adoptant les règles de conduite qui garantissaient l' ordre du monde. En d' autres termes, il fallait respecter certaines dates symboliques en ce qui concerne le travail de la terre.

    - Le sel avait un grand pouvoir de protection : certains en mettaient dans leurs poches afin de se protèger d' un mauvais sort jetté par une poignée de main d' un sorcier mal intentionné par exemple. Le sel tirait ses vertus de son incorruptibilité. On en mettait dans le bercau de nouveau-nés jusqu' à leur baptême, les paysans en remplissaient des trous forés dans leurs charrues afin d' assurer la fertilité du sol, les pêcheurs en répandaient sur leurs filets pour assurer leur sécurité en mer.

    - le fer à cheval, symbole du travail des métaux par le forgeron, était un puissant talisman.

    - la verveine et le millepertuis protégeaient contre le mal.

    De plus, pour soigner certaines maladies, il fallait connaitre les propriétés des plantes.

    source : les mondes enchantés : sorciers et magiciens


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  • A L' aube de l' humanité, magiciens et sorciers avaient beaucoup de pouvoirs : les flots et les vents obéissaient à leur voix, ils pouvaient déshorbiter les planètes, pouvaient faire surgir des peuples dans des endroits déserts et pouvaient transformer leur apparence et celle des autres. Ils pouvaient guérrir les malades et les infirmes, ou au contraire rendre quelqu' un de valide et en très bonne santé,très malade et dépendant. De plus, ils connaissaient l' avenir.

    Plus tard, le sorcier est devenu un individu capable de modifier le destin d' un autre individu (sors en latin signifie "sort" ou "destin") au moyen de procédures rituelles ou symboliques. La forme la plus connue consiste à "jeter un sort" d' où les termes synonymes de sortilège ou de maléfice. Seulement, à partir des premières années du XV ème siècle, le sens du mot sorcier a évolué pour signifier plus précisément l' origine démoniaque du pouvoir des sorciers. La sorcellerie est ainsi devenue aux yeux de ses théoriciens une antireligion dont les adeptes, les sorciers, se vouaient au culte du diable. C'est à cette époque que s' installe l' image, encore présente aujourd' hui, de Satan responsable de tous les malheurs, et Dieu, fauteur du Bien. Mais il ne faut pas oublier que la sorcière est avant tout un individu (homme ou femme) très proche de la nature, qui connait les propriétés des plantes et qui sait les utiliser. Bien entendu cette connaissance est transmise de génération en génération et le secret est si bien gardé que les non initiés ont bien du mal à accepter que la sorcellerie soit une science rationnelle. Très proche de la nature, la sorcellerie est même aujourd'hui perçue comme une science occulte enrichissante qui permet de mieux se connaître soi-même.

    source : les sorcières fiancées de Satan

                   les mondes enchantés : sorcières et magiciens


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