• Quelquefois, l' un des korrigans, grand connaisseur des chevaux,tisse des étriers avec le crin des chevaux et part pour de folles escapades nocturnes sur sa monture. On le nomme "maestre yan" ou "mait' jean". Il prend soin des chevaux la nuit, ou les embête : il vole le crin et coupe celui de la queue, ou alors fait courir les chevaux jusqu' à leur épuisement! Mais en général, il les nourrit, les panse, étrille et vide les écuries. Le lendemain, on sait qu' il est passé lorsque la crinière de certains chevaux est tressée en forme d' étriers...

    On dit aussi que Maestre Yan s' amusait à faire fondre les robes des jeunes filles en pleine noce, pour rire cruellement de leur confusion.

    source : les korrigans et autres bugale ar noz

                   Fées, korrigans et autres créatures fantastiques de Bretagne


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  • Ils veillent jalousement sur leur royaume souterrain et n' apprécient pas que l' homme vienne leur prendre leurs richesses qu' ils ont accumulées. Il est raconté que parfois, dans les mines, certains korrigans soufflaient et volaient les lanternes. Ils s' enfuyaient en émettant un grand rire qui semait la panique chez les mineurs. Mais à la longue, hommes et korrigans ont su s' entendre. On dit en Bretagne que là où piochent ces petits lutins, la veine est riche et le filon est bon. Quelquefois, ils détectent le danger et avertissent les mineurs.

    De petite taille, plutôt joviaux, ils sont habillés en mineurs, armés de pics d' argent avec un manche fait d' une corne de cerf. Les bougies qui les éclairent dégagent une lueur très vive. A l' occasion, ils éteignent les bougies ou cachent les outils, mais les hommes ne leur en veulent pas et leur offrent volontiers crèpes et cidre bouché, qu' ils adorent!

    source : les korrigans et autres bugale ar noz


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  • Ils nichent dans les endroits humides, où ils se terrent jusqu' au crépuscule. Ils sont très redoutés, car ils sont extrêmement féroces envers les humains.

    Quelquefois, ils sont recouverts de peaux. Moitié loup garou, moitié surmulot, ils sont très habiles pour attirer les malheureux : ils font apparaitre des bagues ou des colliers qui attirent particulièrement les femmes à la surface des marécages. Ils attirent les enfants avec de jolis petits mirroirs brillants, et même, ils n' hésitent pas, pour attirer les jeunes bergers, à faire retentir une clochette, pour leur faire croire qu' ils ont retrouvé leur chèvre égarée.

    Au moment où la victime se penche au-dessus de l' eau, ils n' ont plus qu' à l' attrapper et l' entraîner au fond de l' eau.

    Il y a aussi le houpeur qui se manifeste dans de nombreux endroits en Bretagne. Il traîne la nuit aux alentours des maisons en poussant des hurlements. Il implore qu' on lui donne un tison, mais malheur à celui qui le fait, il disparaîtra à jamais. De même, il ne faut jamais répondre plus de 3 fois à ses "hou", sous peine d' être anéanti.

    source : les korrigans et autres bugale ar noz


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  • Dans la région de bréhat, ils s'occupent des tâches ménagères durant la nuit et ils aiment ça! En remerciement, la maîtresse de maison leur prépare une crêpe, et ils aiment la manger, une fois la besogne terminée, au coin du feu. Ils étaient d' une grande aide dans les foyers, mais peu à peu, l' ingratitude et parfois même la méchanceté des hommes on peu à peu poussé ces korrigans à quitter les foyers.Ils ont aussi été rejettés par les autres tribus de korrigans, qui les accusaient d' être les amis des Chrétiens. Finalement, ils se sont réfugiés dans le Léonnais. Très susceptibles, il faut se garder de les fâcher ou de les offenser, car leur vengeance est terrible et signifie la ruine du logis.

    En basse Bretagne, ils sont très vieux, mais peuvent prendre l' apparence d' un enfant de 9 mois. Grâce à cette apparence, ils enlèvent les bébés et prennent leur place dans le berceau. La seule chance de les démasquer est, comme pour les folliars(leurs cousins) de jeter 9 pommes dans l' eau bouillante.

    Au pied d' un menhir du cloître-Saint-Thégonnec, ils laissaient, à disposition des paysans, des bêtes de labour. A Morlaix, la présence du Teuz de la mare du Pouliet fut notée dès 1794 par Jacques Cambry. Il décrit les secours qu' apportaient au voyageur égaré un teuz des environs de Landerneau.

    source : Les korrigans et autres bugale ar noz

                   L' héritage des korrigans

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  • Dès la nuit tombée, ces korrigans sortent, innombrables, de leur repaire, pour se lancer dans des danses endiablées, frénétiques, jusqu' au lever du jour. Ils adorent festoyer et organisent d' énormes banquets autour des pierres levées, en beuglant des chants interminables jusqu' au lever du jour. Ils en profitent pour se lancer d' énormes rochers à la tête, et on raconte même qu' à force de faire des combats de rochers, ils seraient responsables de la formation des monts D' arrée!

    Ils rôdent près des lieux érigés pour les divinités, dont ils ont été chassés : ils aiment danser aussi autour de ces chapelles et calvaires délaissés par les hommes.

    Mais selon les régions, il y a aussi des sous-espèces : (les Kérions à Carnac, les Folliked à l' île de Bréhat, les Duzic Noz en Cornouaille, le Dormégan à Locminé et le Viltanson, qui lui, est un voyeur exhibitionniste, qui n' hésite pas à regarder au travers des fenêtres des jeunes filles, mais il ne leur fait pas grand mal. Pour le faire fuir, rien de tel que de le fouetter avec un rameau de genêts. En plus, ça calme ses ardeurs d'excité!!!

    source : les korrigans et autres bugale ar noz


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