Il mesure environ 50 cm. Il a des pattes et une tête de coq, crête comprise, et des ailes. Couvert de plumes ou d' écailles, il porte parfois une couronne, ou une tache blanche sur la tête. Le regard du reptile, ou d' après certaines versions, son souffle, provoque une mort immédiate.
Selon certains témoins, il peut littéralement frire un oiseau en plein vol! Le roi Alexandre Le Grand avait conçu un bouclier orné d' un mirroir: le basilic meurt s' il croise son propre regard. Le cri du coq est aussi une bonne arme : dès qu' il l' entend, le basilic meurt dans d' atroces convulsions. La belette est également mortelle pour cet animal.
Pour qu' un basilic naisse, il faut qu' un coq ponde un oeuf à l' âge de 7 ou 14 ans, et que son oeuf soit couvé par un crapaud ou un serpent.
Le basilic ne tue pas seulement ceux sur lesquels il fixe son regard : il entraine le malheur dans les foyers s' il s' installe dans une fissure ou une anfractuosité des murs. Il adore le fond des puits, dont il empoisonne aussitôt l' eau. Mais dans certains cas, il est bénéfique : si on grave son imagesur une bague portée à l' annulaire de la main gauche, on est à l' abri du malheur!

source : encyclopédie du fantastique et de l' étrange
 

Les banshies se rencontrent dans plusieurs pays anglo saxons, et parfois en France. Beaucoup, par le passé, se sont montrées sanguinaires; de nos jours, ce sont des prophétesses qui se contentent d' annoncer les mauvaises nouvelles par leurs apparitions et leurs cris déchirants à faire froid dans le dos. Elles ont aussi la réputation d' inspirer musiciens et poètes. En Irlande, autrefois, chaque famille de sang illustre s' enorgueillait se possèder sa propre banshie : annonçant les décès prochains, elle protégeait aussi les nouveaux-nés pour préserver ces aristocratiques lignées. Aujourd'hui, n' importe qui peut en croiser. Cependant, au vu de leur rôle funèbre, ce n' est pas à souhaiter...

source : encyclopédie du fantastique et de l' étrange

Il vient de la mythologie de l ' Inde. C'est un noble animal magique, croisement d' un aigle et d' un lion : son corps est celui d' un félin, mais la tête et le coup sont bien ceux d' un rapace et il possède une immense paire d' ailes. L' ensemble de son corps est recouvert de plumes, noires sur le dos, rouges sur le devant de la poitrine, bleu métalliques sur le cou, parfois blanches sur les ailes. Ses griffes sont extrêmement puissantes. Ses proportions sont impressionnantes; 2,50 m à l' encolure, pour 5,5m                d' envergure!

C'est un animal extrêmement féroce, qui dévore tout se qui passe à sa portée. Son existence est évoquée depuis le V ème siècle avant JC. Son cri rappelle celui d' une trompette. Il vit dans les régions désolées, désertiques, arides et solitaires. Son nom vient de l' ancien Persan ( mardikhouran qui signifie mangeur d' homme). On peut penser que son habitat est l' actuelle Asie centrale. Il a un corps de lion au pelage brun ou noir rougeâtre.

Ce sont des créatures d' une nature encore plus subtile que les fées ou les elfes. Ils sont très difficiles à apercevoir. Les femelles sont nommées les sylphides. Ils sont quasiment dépourvus de matière physique et ne sont que mouvements. C' est d' ailleurs pour cela qu' il est impossible de les voir, ou si peu. S' immobiliser un seul instant est une immense douleur pour les sylphes. Ils n' ont pas besoin d' ailes pour se déplacer. Leur corps n' est qu' une sorte de tourbillon rapide et impalpable, d' une couleur pastel et lumineuse, au dessus duquel on distingue un visage humain. A leur agitation incessante, les sylphes évoquent la joie, l' enthousiasme, l' euphorie. Autour d' eux se déploient des couleurs magnifiques, qui sont autant d' expressions de la joie de vivre et d' une merveilleuse ardeur. Quand on peut les apercevoir, quand ils daignent se laisser un instant observer, ils sont d' une grande beauté. Les visages ont des traits réguliers et donnent tout à la fois une impression de force, de sérieux et de dynamisme. Les sylphes sont amis des sciences et aident de leurs conseils les savants, les étudiants, tous ceux qui ne négligent pas de cultiver leur intelligence et leur esprit. Ils n' aiment rien tant que donner des formes aux nuages, ce qui fait s' envoler l' imagination des poètes. Ils s' occupent aussi du sens et de la puissance des vents, voire des orages et des tempêtes. Ils changent sans cesse de forme, épousant le dessin d' un nuage, la fumée d' un feu de bois ou la fine écume d' une cascade.

source : encyclopédie du fantastique et de l' étrange